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Déprimes hivernales

Décriées dès leur annonce, les primes exceptionnelles, d’abord labellisées « Covid », puis « au mérite », puis à nouveau « exceptionnelles », n’en finissent pas d’accentuer les disparités et d’alimenter les divisions.

L’année 2020 ayant été justement exceptionnelle pour tous les salariés, il n’aurait pu y avoir d’autre logique que de rétribuer tout le monde équitablement et sans distinction de mérite.
Mais, ça… c’était apparemment trop simple pour la Direction.

Les élus du Siège ont découvert lors du CSE de janvier qu’une prime de 300€ a été versée aux représentants syndicaux (élus du CSE, représentants de proximité, délégués syndicaux) sans motif autre que leur mandat, sans l’avoir demandée et sans en avoir été informés au préalable.

Parce que le seul fait de représenter les salariés ne constitue pas un motif légitime de rétribution pécuniaire, une résolution enjoignant la  Direction à les rencontrer afin de définir une redistribution de ces primes qui soit équitable vis à vis des salariés a été adoptée à l’unanimité.

L’UNSA demande qu’un terme soit mis à cette foire à la discrimination, qui ne saurait se substituer à une réelle politique de revalorisation des salaires.