valdeloire

Communiqué commun : sanction disproportionnée à France 3 Centre-Val de Loire

Un journaliste vient d’être mis à pied trois jours pour « refus de travail caractérisé ». Une sanction disproportionnée et injuste qui ne reflète en aucun cas le travail assidu et l’implication professionnelle de ce salarié.

Cette décision a été prise sans tenir compte des conditions de travail du salarié en question le jour dit. Ce journaliste n’a jamais refusé de partir sur l’incendie, il a simplement demandé à ne pas partir SEUL sur les lieux après une journée de travail en continu et des problèmes de santé. Ce jour de canicule était d’autant plus difficile à supporter pour lui souffrant de douleurs chroniques au dos bien connus de la Direction, d’une blessure à la main. De plus, il a subi une intervention dentaire la veille.

Ce JRI était donc partant pour aller sur les lieux du fait-divers (50 km) mais, craignant pour sa sécurité et sa santé, il a préféré demander à être accompagné. Ce qu’a refusé le rédacteur en chef adjoint.
Comment un rédacteur en chef peut-il refuser de partir avec un JRI qui lui demande de l’accompagner pour raison de santé ?
Pourquoi le rédacteur en chef adjoint décide de partir SEUL et à l’insu de tous sur les lieux de l’incendie pour réaliser un « Facebook live » ?

Le rédacteur en chef adjoint ne pouvait-il pas simplement accompagner son JRI sur le lieu de l’incendie?

Devons-nous faire notre métier au mépris du bien-être ou de la vie de nos collaborateurs ? Un peu d’humanité quand même!

Une sanction disproportionnée pour ce salarié irréprochable qui n’a jamais connu la moindre sanction. Aucun avertissement, aucun blâme, il n’a jamais été convoqué de toute sa carrière. Pourtant, notre JRI commence directement avec une mise à pied. Un baptême qu’il n’est pas près d’oublier !

Pourquoi la direction sanctionne aussi fortement ce salarié?

Est-ce qu’à France 3 Centre – Val de Loire « taper avant de s’expliquer » est devenu le mot d’ordre?

Les syndicats de France 3 Centre – Val de Loire en Intersyndicale s’inquiètent de cette sanction inadmissible et soutiennent le salarié visé par cette mise à pied.

Lire l’article en PDF